Selon les autorités de Hambourg, 159 policiers ont été blessés et plus de 45 manifestants ont été interpellés suite aux heurts qui se poursuivent dans la ville à l'occasion du sommet du G20.
Unsere Befürchtungen haben sich bestätigt. Mehrere Kollegen wurden bei den gestrigen Krawallen durch Zwillengeschosse verletzt. #G20HAM17 pic.twitter.com/f8dbK3ubtV
— Polizei Hamburg (@PolizeiHamburg) 7 июля 2017 г.
Après plusieurs avertissements, la police a chargé la foule et fait usage de gaz lacrymogène pour disperser plusieurs centaines d'extrémistes encagoulés et habillés de noir. La correspondante de Sputnik qui se trouvait sur place a elle aussi été victime du gaz lacrymogène.
La manifestation, qui a dégénéré, avait été organisée sous le slogan «Welcome to Hell» («Bienvenue en enfer») et arborait une banderole de tête portant le slogan «Pulvériser le G20». Selon les autorités, jusqu'à 100.000 manifestants devraient battre le pavé sur plusieurs jours. Un autre grand rassemblement, à l'initiative de la mouvance d'extrême gauche, est prévu samedi en fin de matinée.
La police de Hambourg, mobilisée sur toutes les fronts, ne parvient plus à gérer la situation et fait appel à la police fédérale allemande à leur accorder du soutien, relate le journal allemand Die Welt. Des manifestants ont bloqué plusieurs intersections et «corridors de transfert«, selon la même source, perturbant les déplacements des délégations des plus grands pays industrialisés et émergents.
Le syndicat de la police GdP a condamné vendredi matin «les attaques massives de groupes d'extrémistes violents», estimant que «les auto-proclamés "Black Blocks"» avaient «détourné les manifestations pacifiques de dizaines de milliers de personnes pour s'en prendre délibérément aux policiers».
Quelque 20.000 policiers venus de toute l'Allemagne ont été déployés dans la grande cité portuaire à l'occasion du sommet, face aux risques d'attentat et de débordement.