La faute de Moscou? Non, de Kiev: la piste ukrainienne dans la présidentielle US

© REUTERS / Gleb GaranichKiew
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Évoquant la possibilité d'une ingérence étrangère dans l'élection présidentielle américaine de 2016, la secrétaire du service de presse de la Maison-Blanche, Sarah Sanders, a pointé du doigt les liens entre le Comité national démocrate et l'Ukraine.

Après de longs mois d'accusations contre les soi-disant «hackers russes» d'une ingérence dans la présidentielle qui s'est tenue en novembre aux États-Unis, l'administration américaine a annoncé lundi qu'un complot avec un pays étranger avait bien eu lieu et qu'il s'agissait notamment d'une ingérénce de Kiev, en lien avec le Parti démocrate, a signalé le Washington Times.

«Si vous cherchez un exemple d'une coordination avec un pays étranger ou avec une source étrangère, ne cherchez pas plus loin: le Comité national démocrate (DNC) a coopéré avec l'ambassade d'Ukraine afin de mettre la main sur des données compromettantes concernant ses rivaux», a déclaré lors d'un point presse la porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Sanders.

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Selon elle, la coopération entre le Comité et Kiev «est documentée»: «Ce n'est pas une accusation. Ce sont des actions enregistrées qu'ils ont entrepris», a précisé Mme Sanders.

L'ambassade d'Ukraine a rejeté les accusations de la porte-parole, déclarant que Kiev n'avait pris le parti de personne au cours de la campagne électorale américaine.

Le fils de Donald Trump s'est pour sa part dit étonné par l'absence de réaction au sein de la société américaine.

«Aucune indignation?», a demandé Donald Trump Jr sur Twitter, commentant la publication du journaliste du quotidien américain du Daily Caller, Peter Hasson, qui a souligné que «les employés du DNC travaillaient activement avec des fonctionnaires du gouvernement ukrainien afin de collecter des informations sur leurs adversaires politiques».

Auparavant, le site américain Politico a prouvé que les représentants du gouvernement ukrainien avaient essayé d'aider la candidate démocrate Hillary Clinton à remporter la présidentielle aux États-Unis. Pour dénigrer l'image du candidat républicain Donald Trump, les fonctionnaires ukrainiens ont mis en question la pertinence de sa présence à la Maison-Blanche en publiant des documents sur Paul Manafort, un conseiller de Trump, accusé de corruption, a indiqué l'édition.

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