Trump-fils parle à une avocate russe: l'hystérie médiatique «frise le délire»

© Sputnik . Vladimir Astapkovich / Accéder à la base multimédiaSergueï Lavrov
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Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov s’est déclaré très étonné par la vague de débats provoquée dans les médias occidentaux par la rencontre du fils de Donald Trump avec une avocate russe. Selon lui, c’est une affaire ordinaire qui ne mérite pas la moindre attention.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a annoncé avoir appris avec surprise que le fils du Président américain Donald Trump était accusé d'avoir communiqué avec une avocate russe, indiquant qu'il considérait les discussions dans les médias à ce sujet comme du délire.

«Pour moi, dans une large mesure, c'est du délire, parce que quand une personne parle à un avocat, de quel problème, quelle menace peut-il s'agir… Je ne savais rien de cette affaire, j'en ai entendu parler en regardant les nouvelles télévisées hier soir. Et ce matin j'ai encore allumé la télé et toutes les chaînes occidentales ne parlent que de cela», s'est étonné M. Lavrov lors d'une conférence de presse avec son homologue belge Didier Reynders.

«C'est incroyable comme des gens sérieux font une montagne à partir de rien, et peut-être qu'il n'y a même pas "rien"», a ajouté le ministre.

Auparavant, le journal New York Times a annoncé qu'en 2016 l'avocate russe Natalia Vesselnitskaïa, soupçonnée d'avoir des «liens avec le Kremlin», avait rencontré Donald Trump Jr. en affirmant qu'elle avait des documents compromettants sur l'ex-candidate au poste présidentiel Hillary Clinton.

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Le fils du Président a confirmé cette rencontre dans un communiqué, et expliqué qu'il s'agissait d'une «courte réunion de présentation» portant principalement sur un programme d'adoption russo-américain auquel Moscou a mis fin. Selon lui, «les matériaux compromettants» ont été utilisés uniquement comme prétexte pour cette rencontre et il s'est très vite avéré que Mme Vesselnitskaïa «n'avait pas d'information importante».

Lundi, le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a déclaré que le Kremlin ne possédait aucune information sur une quelconque avocate russe qui aurait promis à Donald Trump Jr. de lui livrer des preuves compromettantes sur Hillary Clinton.

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