«Je constate depuis la rencontre de Versailles que nous avançons sur ces deux sujets. Sur le terrain, la collaboration entre nos services sur ces sujets est totalement transformée», a-t-il estimé.
Qualifiés de «lignes rouges» par le Président français, les deux sujets évoqués concernent notamment l'utilisation des armes chimiques et la mise en place des couloirs humanitaires en Syrie.
«Je serai intraitable sur les armes chimiques. Si elles sont utilisées, je répliquerai — et je m'étais mis en situation opérationnelle de pouvoir le faire avant de le dire», a mis en garde M. Macron, exigeant également «des accès humanitaires pour sauver les civils dans les théâtres d'opérations.»
«Moi, je suis sur une position qui consiste à dire que je ne fais pas de la destitution de Bachar un préalable à tout, mais à chercher comment on peut reconstruire cette région en éradiquant le terrorisme», a-t-il résumé.
Quant à la partie russe, elle n'a pour l'instant fait aucune déclaration à ce sujet.