Ex-conseiller de Trump: «J'ai été envoyé en Russie pour intervenir dans leurs élections»

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Pendant que certains milieux aux États-Unis continuent leurs élucubrations sur le sujet de l'ingérence russe dans les élections américaines, sans pouvoir la prouver, l’ex-conseiller de Donald Trump avoue que Washington lui-même était intervenu dans les élections en Russie, à l’époque de la présidence de Boris Eltsine.

L'ancien conseiller de Donald Trump, Michael Caputo, a déclaré avoir été envoyé en Russie en 1994, par l'administration Clinton, afin d'obtenir la réélection de Boris Eltsine.

«Nous intervenons nous-mêmes dans les élections. Le plus drôle, c'est qu'en 1994, j'ai été envoyé en Russie par l'administration Clinton afin d'intervenir dans leurs élections», a-t-il déclaré dans une interview accordée à Fox News.

L'ingérence dans les élections, selon M. Caputo, n'est pas passée inaperçue.

«Tous les principaux partis de l'opposition russe étaient inquiets de mon travail. Ils disaient que je devrais cesser d'intervenir dans les élections», indique l'ancien conseiller de Donald Trump.

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Michael Caputo a également abordé la question de la soi-disant implication de la Russie dans la présidentielle américaine du 8 novembre. Selon lui, il serait incorrect de dire que Moscou préférait la candidature de Trump à celle d'Hillary Clinton au poste de Président.

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«Elle ne leur plaisait pas. Elle représentait un problème pour eux. Mais elle était prévisible, tout à fait prévisible. Ils se disaient: Peut-être que Donald Trump est meilleur, mais il est totalement imprévisible. C'est une tradition russe: choisir chaque fois la variante prévisible.»

De nombreuses accusations d'«ingérence russe» ont été adressées à Moscou par les États-Unis et certains pays européens dont la France, sans toutefois présenter de preuves tangibles.

Commentant ces allégations, le Président russe Vladimir Poutine a déclaré que les données divulguées suite aux attaques informatiques ne servaient en rien les intérêts de la Russie et que l'hystérie autour de l'affaire avait pour but de détourner l'opinion publique du contenu des documents. Le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov a affirmé pour sa part que les allégations contre Moscou étaient «dénuées de tout fondement».

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