La cyberattaque présumée contre la Qatar News Agency a été qualifiée par Doha de violation du droit international, signale le journal britannique The Independent. Les représentants émiratis ont pour leur part déclaré que leur gouvernement n'était pas mêlé à l'histoire attribuant à l'émir qatari, Tamim ben Hamad Al Thani, des propos en faveur du Hamas et du Hezbollah.
L'Arabie saoudite, Bahreïn, l'Égypte et les Émirats arabes unis ont rompu le 5 juin leurs relations diplomatiques avec le Qatar, l'accusant de soutenir le terrorisme et de se rapprocher de l'Iran chiite, grand rival régional du royaume saoudien. Le Qatar, qui a le soutien de la Turquie, rejette fermement ces allégations.
Les quatre pays arabes demandent notamment au Qatar de rompre les relations diplomatiques avec l'Iran, de fermer la base militaire turque sur son territoire et de mettre fin à la diffusion de la chaîne de télévision Al Jazeera. Doha, à son tour, a qualifié les requêtes d'irréalistes et a appelé à les réviser.