Selon lui, il faut notamment saluer les nouveaux pays qui adhèrent à ce processus:
«Au début, c'était la Jordanie. Maintenant, c'est l'Égypte, dont la médiation a contribué à signer un accord sur le fonctionnement de la zone de désescalade à la Ghouta Est», a indiqué le sénateur russe.
M.Klintsevitch a signalé que Moscou saluera «l'implication d'autres pays régionaux au processus de paix en Syrie, ce qui découle entièrement de la lettre et de l'esprit des accords d'Astana».
«Il est évident que chacun a ses propres intérêts au Proche-Orient. Or la Russie, pour ainsi dire, "ne tire pas la couverture vers elle" et appelle vivement d'autres à ne pas le faire.»
Des accords sur le fonctionnement de la zone de désescalade à la Ghouta Est en Syrie ont été signés à l'issu de pourparlers entre les militaires russes et l'opposition syrienne au Caire, en Égypte, a relaté samedi 22 juillet le ministère russe de la Défense. Les documents définissent entre autres les zones de désescalade, les lieux de déploiement et les pouvoirs des forces de surveillance de désescalade ainsi que les voies d'acheminement de l'aide humanitaire et du libre passage des citoyens.
La création de deux nouvelles zones de désescalade a été approuvée lors de la cinquième session de pourparlers sur la situation en Syrie qui s'est ouverte le 4 juillet à Astana sous l'égide de la Russie, de l'Iran et de la Turquie, pour étudier la possibilité de la mise en place de «zones de désescalade».