Le gouvernement japonais démissionne en plénière avant un remaniement crucial

© REUTERS / Remo CasilliShinzō Abe
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Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a remanié jeudi son gouvernement afin de restaurer une confiance écornée par les scandales.

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Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a remanié son gouvernement jeudi en remplaçant les ministres de la Défense et des Affaires étrangères, moins d'une semaine après la démission de la ministre de la Défense Tomomi Inada.

Le chef du gouvernement a maintenu à leur poste le ministre des Finances et vice-Premier ministre Taro Aso et le ministre du Commerce Hiroshige Seko. Le ministre de l'Economie est confié à Toshimitsu Motegi, ancien ministre du Commerce.

Taro Kono prend le portefeuille des Affaires étrangères en remplacement de Fumio Kishida et Itsunori Onodera retrouve celui de la Défense, qu'il avait occupé pendant près de deux ans après le retour de Shinzo Abe aux affaires en 2012.

Agé de 54 ans, Taro Kono est un ancien ministre de la Réforme administrative. Parlant couramment l'anglais, disposant d'un solide réseau à Washington, il passe pour réformateur. Il est le fils de l'ancien secrétaire général du gouvernement Yohei Kono, qui avait rédigé le texte d'excuses présenté en 1993 par Tokyo pour les «femmes de réconfort» qui furent réduites à travailler dans des maisons de tolérance de l'armée japonaise en temps de guerre.

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Il succède à Fumio Kishida, qui n'a guère affiché publiquement de divergences avec Shinzo Abe depuis qu'il avait pris ses fonctions en décembre 2012.

L'arrivée d'Itsunori Onodera à la tête du ministère de la Défense se fait dans un contexte d'instabilité régionale, en raison de la multiplication des essais de missiles de la Corée du Nord et des rivalités accrues avec Pékin en mer de Chine orientale et méridionale.

La popularité de Shinzo Abe a été rudement mise à mal par des soupçons de népotisme et un revers électoral à Tokyo, lors de l'élection de l'assemblée métropolitaine, le mois dernier.

Le Premier ministre comptabilise moins de 30% d'opinions favorables dans de récents sondages, au plus bas depuis son retour au pouvoir en décembre 2012.

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