Moscou imposerait des restrictions à Siemens en réponse aux nouvelles sanctions de l’UE

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Suite à l’introduction par l’UE de nouvelles sanctions antirusses dans le cadre de l’affaire des turbines de Siemens, la Russie adopterait des contre-mesures par rapport à la société allemande.

En réponse aux nouvelles sanctions antirusses de l'UE liées aux livraisons présumées de turbines de Siemens à la Crimée, des limitations contre la société pourraient être introduites sur le marché russe, a déclaré à Sputnik Vladimir Djabarov, premier vice-président du comité du Conseil de la Fédération pour les affaires étrangères.

«Malgré les déclarations précises de la Russie sur le fait qu'il n'y a pas eu de livraisons, Siemens a adopté une autre position. Chez nous, ils ont un très grand bureau, ils vendent beaucoup d'appareils électroménagers ici, [la marque, ndlr] Bosch, c'est aussi Siemens. On verra quelles contre-mesures seront retenues par le ministère du Commerce et par le ministère des Affaires étrangères. Je pense qu'il y aura des sanctions similaires», a annoncé M.Djabarov.

Le sénateur a appelé à ne pas dramatiser la situation, ayant conclu que la Russie «continuera certainement à vivre sans les turbines de Siemens».

«Notez que ces sanctions sont des mesures étroites et sectorielles. Ainsi l'UE montre à son "frère aîné" les règles du jeu», a souligné l'homme politique.

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Par ailleurs, Konstantin Kossatchev, président du comité international du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) a annoncé vendredi que l'élargissement des sanctions antirusses était «un verdict en faveur des États-Unis». D'après lui, les propres sanctions de l'UE n'auraient pas un poids considérable s'il n'y avait pas «d'Oncle Sam avec un fouet» derrière.

Vendredi 4 août, l'Union européenne a inclus trois particuliers et trois personnes morales russes, y compris des représentants du ministère russe de l'Énergie et des sociétés du domaine énergétique, dans la liste des sanctions individuelles en raison de «l'ingérence» en Ukraine, suite au scandale autour des «livraisons» des turbines de Siemens en Crimée.

Le «scandale des turbines» a éclaté le 5 juillet lorsque Reuters a annoncé, se référant à trois sources proches du dossier, que la Russie avait livré en Crimée des turbines à gaz fabriquées par Siemens, malgré les sanctions de l'Union européenne.

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Lundi 10 juillet, le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov, a déclaré aux journalistes que les turbines livrées aux centrales électriques de Crimée étaient de fabrication russe et l'a réaffirmé à une nouvelle fois le 13 juillet.

Ensuite, on a appris que la diplomatie allemande préparait une réponse européenne face à ce «scandale des turbines». Mercredi 26 juillet, les représentants permanents des pays membres de l'UE ont approuvé l'élargissement de la liste des sanctions individuelles à l'encontre de la Russie. D'après les médias, les sanctions en question concerneraient des employés du ministère russe de l'Énergie et les entreprises qui ont transporté les turbines.

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