Selon un média Républicain, le vrai ennemi des USA n'est pas la Russie

© REUTERS / Carlos BarriaDonald Trump, presidente de EEUU
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Pour une fois, ce n'est pas la Russie qui porte le chapeau de coupable de tous les maux des États-Unis: dans son émission Tucker Carlson Tonight, Laura Ingraham, a reproché à la Chine, pays qui aurait pu exercer son influence sur Pyongyang, son inaction et parfois même son hostilité.

Chaque échec a ses raisons ou, dans notre cas, ses coupables. En commentant les tensions croissantes entre Washington et Pyongyang dans son émission sur Fox News Tucker Carlson Tonight, Laura Ingraham, a rappelé que seule la Chine était en mesure d'influer sur la Corée du Nord. Or, juge-t-elle, même si ce pays était un allié des États-Unis, sa volonté de coopérer est très restreinte, quant à son comportement, il est des fois hostile.

«Tous les experts confirment que la Chine est la clé de la dissuasion du régime de Kim Jong-un et de ses tentatives de créer des missiles nucléaires capables d'atteindre les États-Unis. Toutefois, même s'il s'agit d'un partenaire clé, ils [les Chinois, ndlr] ne font pas preuve de disposition à coopérer. Par exemple, les nouvelles sanctions ne couvriront pas les livraisons de pétrole chinois en Corée du Nord […] et ne puniront pas les banques chinoises travaillant encore dans le pays», a-t-elle indiqué.

Selon cette dernière, l'empire du Milieu «soutient deux des régimes les plus dangereux au monde: ceux de l'Iran et de la Corée du Nord». En 11 ans, Pékin n'a pratiquement rien fait pour freiner l'avancée «meurtrière» de Pyongyang vers le statut de puissance nucléaire, s'indigne la présentatrice invitant les «russophobes de Washington» à prêter attention à la situation.

«Beaucoup de russophobes qui ont subitement émergé à Washington semblent n'avoir rien contre le régime communiste de la Chine», estime-t-elle avant de se lancer dans une étude comparative visant à prouver que Pékin est encore plus «dangereux» que Moscou.

Le piratage par la Chine de réseaux d'ordinateurs de bureaux de membres du personnel fédéral, la violation des droits de l'homme, le vol de propriétés intellectuelles et des violations de règles commerciales ont été présentés comme des arguments à l'appui à ses propos.

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«Ne vous semble-t-il pas qu'on devrait perdre moins de temps à attaquer la Russie […] et se pencher plutôt sur ce que vont devenir la liberté et la prospérité de notre pays si dans un avenir proche la Chine se hissera au rang de première puissance économique et militaire, devançant les États-Unis?», a souligné Laura Ingraham.

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Elle déduit donc que tant que Washington n'obtient pas de «lévriers de pression supplémentaire» sur la Chine, «sa capacité de modifier la dynamique des relations avec la Corée du Nord sera fort limitée».

Ainsi, selon la logique de la journaliste, les États-Unis, pays dont la dette publique s'élevait à 19.961 milliards de dollars au début de l'année en cours, feraient mieux d'augmenter les pressions sur son principal créancier, après le Japon.

Média favorable au Parti républicain des États-Unis, Fox News est suivie par quelque 1,32 million de spectateurs par jour, d'après les données disponibles en juillet 2017, ce qui le place pour le 13e mois consécutif en tête du palmarès des chaînes câblées.

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