On apprend que c'est BGR Group, cabinet de lobbying indépendant dont les locaux se trouvent à trois pâtés de maisons de la Maison-Blanche, qui promouvait les intérêts ukrainiens. Ce qu'on ignore pourtant, c'est en faveur de quelles lois ce dernier faisait du lobbying.
Du point de vue du politologue Andreï Monoïlo, Kiev serait intéressé par plusieurs initiatives, dont la livraison d'armes défensives ou l'amélioration de l'image du Président ukrainien, Piotr Porochenko.
En 2015, BGR Group faisait partie des 25 entreprises américaines de lobbying les plus influentes, selon Bloomberg. Un de ses membres est l'ancien ambassadeur américain auprès de l'Otan Kurt Volker qui occupe depuis le mois dernier le poste de représentant spécial des États-Unis pour les négociations sur l'Ukraine.