Le nombre de radicalisés en France grimpe de 60% en deux ans

© REUTERS / Pascal RossignolPolice and rescue forces surround a BMW car with several bullet holes in it at the scene where the man suspected of ramming a car into a group of soldiers on Wednesday in the Paris suburb of Levallois-Perret was shot and arrested on the A16 motorway, near Marquise, France, August 9, 2017
Police and rescue forces surround a BMW car with several bullet holes in it at the scene where the man suspected of ramming a car into a group of soldiers on Wednesday in the Paris suburb of Levallois-Perret was shot and arrested on the A16 motorway, near Marquise, France, August 9, 2017 - Sputnik Afrique
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L'ambiance tendue dans l'Hexagone suite aux récentes attaques, que ce soit à Levallois-Perret ou à la tour Eiffel, se traduit dans les statistiques: selon les chiffres présentés par Le Figaro, le nombre de personnes radicalisées a grimpé de 60% ces deux dernières années, avec plus de 18.000 signalements pour radicalisation terroriste.

Le Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), créé en mars 2015, atteste d'une tendance inquiétante, indique Le Figaro. Si en novembre 2015, l'outil comprenait 11.400 signalements, à l'heure actuelle ce nombre est de 18.550, soit une augmentation de 60% en l'espace de moins de deux ans.

Police work near the scene where French soliders were hit and injured by a vehicle in the western Paris suburb of Levallois-Perret, France, August 9, 2017. - Sputnik Afrique
«Ils attendent un 11 septembre français»? Des citoyens réagissent à l’attaque de Levallois
Une voiture-bélier a blessé mercredi six militaires de l'opération Sentinelle à Levallois-Perret, dans les Hauts-de Seine, avant d'être interceptée sur une autoroute dans le Pas-de-Calais. Le suspect, un homme de 36 ans non fiché «S», a été arrêté. Il est inconnu des services de renseignement.

Il s'agit de la sixième attaque contre les militaires de l'opération Sentinelle depuis les attentats de janvier 2015, a précisé le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, soulignant que cela signifiait que «la menace reste aujourd'hui extrêmement importante et que nos forces de sécurité, nos forces militaires sont toujours prises pour cible».

Depuis janvier 2015, la France est visée par une vague d'attentats djihadistes qui a fait au total 239 morts, les derniers ciblant tout particulièrement les forces de l'ordre patrouillant sur des sites touristiques.

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