Après que le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Faisal Mekdad, a affirmé que les substances toxiques retrouvées dans les dépôts d'armes des djihadistes à Alep et aux alentours de Damas auraient été produites par des entreprises britanniques et américaines, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères n'a pas tardé à réagir.
«Voilà l'engagement en faveur de la loi internationale et le triomphe de la démocratie. Se cacher derrière des photos d'enfants tués tout en livrant des substances toxiques aux terroristes — cela dépasse l'entendement», a écrit Maria Zakharova sur sa page Facebook.
Le Conseil de sécurité de l'Onu a récemment examiné le nouveau rapport de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), qui a confirmé l'utilisation de gaz sarin contre le village syrien de Khan Cheikhoun. Le document a été remis à la commission conjointe mise en place par l'OIAC et l'Onu, qui est chargée d'établir les responsables de l'attaque.