«Roscosmos et ses organisations incorporées n'interagissent pas avec la Corée du Nord, dans le cadre de leurs compétences, parce que dans leurs activités, elles respectent les demandes de la législation de la Fédération de Russie, des régimes internationaux de contrôle sur les armes et de non-prolifération, y compris le régime de contrôle sur les technologies de missiles, et suivent les décisions et les restrictions (mesures sectorielles) introduites par les résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu», lit-on dans une déclaration publiée sur le site de l'agence spatiale russe Roskosmos.
La tension s'est fortement accrue sur la péninsule coréenne ces dernières semaines après les tests de deux missiles balistiques intercontinentaux nord-coréens capables, selon des experts, de frapper la côte ouest des États-Unis.
La situation s'est encore envenimée quand l'armée nord-coréenne a fait part de son intention de lancer quatre missiles à portée intermédiaire sur l'île américaine de Guam, qui abrite une base aérienne stratégique pour les opérations de Washington dans la région.
En outre, mardi, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a signalé qu'il allait «observer encore un peu le comportement idiot et stupide des Yankees» avant d'éventuellement lancer les missiles.
Le chef de la diplomatie américaine, Rex Tillerson, a déclaré, peu après, que son pays restait toujours ouvert au dialogue avec Pyongyang mais sous conditions.