Le lycée français de Berlin érige un mur pour faire face à l’invasion de prostituées

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Les responsables du lycée français de Berlin ont été obligés de faire ériger un mur autour de l’établissement scolaire pour se protéger de l’affluence grandissante de prostituées, relate le quotidien allemand Berliner Zeitung.

Le lycée français de Berlin, qui se situe dans l'une des rues les plus importantes de la capitale allemande, la Kurfürstenstraße, connue aussi pour être le lieu de racolage d'un grand nombre de prostituées, a dû s'entourer d'un mur d'une hauteur de 1,8 mètre. Les autorités de l'établissement scolaire ont été contraintes de prendre cette mesure pour maintenir les prostituées à l'écart du lycée, relate le Berliner Zeitung.

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Le mur de 1,8 mètre qui a été construit autour du lycée français de Berlin a coûté 56.000 euros, mais les responsables de l'établissement estimaient ne pas avoir le choix. Dans une ville où les chantiers de construction se multiplient, les prostituées se déplacent et se sont récemment installées juste à côté du lycée, selon la direction de l'établissement scolaire.

Ainsi, ces femmes ne s'interdisent pas ni de travailler très près des écoliers, ni de pénétrer dans l'enceinte de l'établissement. Ainsi, sur les terrains de sport du lycée, il est devenu chose courante de trouver des préservatifs usagés, des seringues, des excréments.

«Il y a toujours eu de nombreuses plaintes contre des individus peu scrupuleux, y compris des prostituées, qui s'introduisent dans l'enceinte des écoles à toute heure du jour», a déclaré l'inspecteur des écoles du district au tabloïde berlinois B.Z.

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«Les prostituées mangent, se reposent, boivent et jettent ici leurs déchets. C'est sale en fin de soirée. […] Les femmes n'ont pas d'endroit où se laver ou se préparer. Et elles se soulagent partout où elles veulent», a déclaré au journal le coordinateur de district Michael Klinnert.

Et de conclure que chaque matin, les femmes sont amenées sur les lieux dans des fourgonnettes et déposées souvent juste devant l'école et que d'autres écoles du quartier se sont plaintes du même problème.

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