La crise que traversent actuellement les relations entre la Russie et les États-Unis n'a pas été provoquée par Moscou qui, lui, a toujours préconisé le développement de la coopération dans l'intérêt de la stabilité globale. Le Président russe Vladimir Poutine souhaite entretenir de bons rapports avec les États-Unis sur la base de la réciprocité, mais, tout en regrettant la position peu constructive de Washington, Moscou se doit de réagir aux manifestations inamicales, voire hostiles, à son égard, a déclaré Dmitri Peskov, le porte-parole de la présidence russe.
«Ce n'est pas Moscou qui a déclenché la crise, malheureusement évidente, dans nos relations bilatérales. Ce n'est pas Moscou qui a mis en application maintes restrictions des rapports bilatéraux ainsi que des sanctions économiques, Moscou s'est toujours prononcé contre. Et je voudrais rappeler que le Président Vladimir Poutine a toujours souhaité édifier de bonnes relations fondées sur les principes de bénéfices mutuels et de confiance réciproque», a indiqué Dmitri Peskov aux journalistes qui lui ont demandé si, à la lumière des déclarations du nouvel ambassadeur russe aux États-Unis, il fallait s'attendre à une amélioration des rapports entre les deux pays.
Il a précisé que c'était la politique conséquente de Vladimir Poutine et que c'était cette position qui avait été exposée par Anatoli Antonov. Dmitri Peskov a ajouté dans ce contexte que cette politique vis-à-vis des États-Unis n'était pas nouvelle.
«Non, cette politique n'est pas nouvelle, ce n'est pas le cas. C'est notre politique traditionnelle: nous préconisons traditionnellement de bonnes relations avec les États-Unis. Qui plus est, nous estimons que ces relations doivent être développées dans l'intérêt de la paix et d'une stabilité globale, dans l'intérêt du règlement des problèmes régionaux et internationaux d'actualité», a noté Dmitri Peskov.
Selon lui, le Kremlin regrette «la position, loin d'être constructive, des collègues américains».
«Et, bien entendu, nous ne pouvons pas nous permettre de laisser sans réaction des manifestations inamicales, voire hostiles, à notre égard», a-t-il souligné pour conclure.