Dès l'annulation pour "irrégularités" de la présidentielle au Kenya par le président de la Cour suprême David Maraga, des scènes de liesse ont éclaté dans les bidonvilles de la capitale Nairobi et dans l'ouest du pays, des bastions de l'opposition.
"Personnellement, je suis en désaccord avec la décision qui a été prise aujourd'hui, mais je la respecte", a répondu le président Kenyatta dans une adresse à la Nation.
Tout en déplorant que "six personnes aient décidé d'aller contre la volonté du peuple", ce dernier a fait preuve d'une retenue rare sur un continent souvent traversé de violents soubresauts électoraux.
Il a ordonné à la Commission électorale (IEBC) d'organiser un nouveau scrutin dans un délai de 60 jours, comme l'exige la Constitution, après avoir observé qu'elle avait "échoué, négligé ou refusé" de conduire les élections conformément à la loi.