Moscou exhorte à éviter l'aggravation de la situation en Birmanie

© Sputnik . Ekaterina Chesnokova / Accéder à la base multimédiaLa porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova - Sputnik Afrique
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Le ministère russe des Affaires étrangères appelle les parties en conflit en Birmanie à faire baisser le niveau de tension dans le pays et à lancer un dialogue constructif pour résorber la crise.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a commenté la situation en Birmanie au cours d'une conférence de presse donnée à Moscou ce vendredi.

«Quelque pression que ce soit, assortie d'accusations gratuites de cruauté envers les musulmans, risque dans la situation actuelle de provoquer l'aggravation de la situation dans ce pays (la Birmanie, ndlr) et dans la région», a-t-elle déclaré.

Dans ce contexte, elle a fait remarquer qu'en évaluant «la situation dans la région, le ministère des Affaires étrangères essayait de ne pas se fonder uniquement sur les informations fournies par les médias et sur les réseaux sociaux qui ont apparemment servi à véhiculer des données non conformes à la réalité».

«Nous tirons des conclusions et fondons notre jugement sur les informations objectives issues de sources internationales dignes de foi et, bien sûr, sur celles transmises par notre ambassade », a-t-elle ajouté.

Maria Zakharova a exhorté les parties en conflit à engager un dialogue constructif pour parvenir à un règlement du problème de la minorité musulmane en Birmanie.

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Dans l'État d'Arkan, subdivision administrative de la Birmanie, les militaires birmans et les forces de sécurité mènent une opération contre les combattants islamistes issus des Rohingyas, minorité musulmane implantée dans l'ouest du pays. Les autorités du pays considèrent ces derniers comme des immigrés illégaux venus du Bangladesh et refusent d'octroyer la citoyenneté à la majorité d'entre eux.

Les affrontements armés et la crise humanitaire ont commencé après le transfert du pouvoir par la junte militaire à un gouvernement civil.

Les tensions sont montées d'un cran le 25 août, faisant au moins 400 morts et poussant 73.000 personnes, principalement des Rohingyas, à passer au Bangladesh, selon la presse. Dans le même temps, des milliers de bouddhistes et d'hindous ont fui vers les grandes villes de la région.

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