61 morts sur la côte pacifique du Mexique dans le pire séisme en 80 ans

© AFP 2023 MARIO VAZQUEZMexique
Mexique - Sputnik Afrique
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Voitures ensevelies sous les gravats, pans de murs renversés, morceaux de verre ou de bois jonchant les rues, des dizaines de morts et des centaines de blessés… le séisme qui a ravagé ces derniers jours la côte pacifique du Mexique est sans précédent en plus de 80 ans.

Secouristes, militaires et policiers s'efforçaient inlassablement vendredi de retrouver des survivants du séisme qui a déjà fait au moins 61 morts et au moins 250 blessés dans trois États du sud du Mexique, sur la côte Pacifique.

Les autorités font état de 12 morts au Chiapas, de quatre dans l'État voisin de Tabasco et de 45 dans celui d'Oaxaca, ce qui porte le bilan total à 61 décès.

L'épicentre du plus fort tremblement de terre survenu dans ce pays en un siècle, d'une magnitude de 8,2, était situé dans le Pacifique, à environ 100 kilomètres au large de la localité de Tonala, sur la côte de l'État du Chiapas, selon le centre géologique américain USGS, cité par l'AFP.

La capitale mexicaine a également fortement ressenti cette secousse et de nombreux habitants se sont même précipités dans la rue, après le déclenchement de l'alerte sismique annonçant l'imminence d'un puissant tremblement de terre.

Bien que plus de 260 répliques du séisme aient été enregistrées dans la journée, causant d'importants dégâts, les aéroports et les ports fonctionnaient normalement, a indiqué le Président mexicain sur Twitter.

Le Président mexicain Enrique Peña Nieto a décrété un deuil national de trois jours après cette secousse.

En septembre 1985, un séisme de magnitude 8,1 avait dévasté une grande partie de la capitale et fait plus de 10.000 morts.

Régulièrement accablé par les catastrophes naturelles, le Mexique a été touché vendredi soir par l'ouragan Katia, rétrogradé en catégorie 1, par le Centre américain des ouragans (NHC). L'ouragan a frappé vers 03h00 GMT l'État de Veracruz (est), au nord de la localité de Tecolutla, avec des vents de 120 km/h. Désormais, ce sont des glissements de terrain meurtriers qui sont craints dans cette région montagneuse.

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