Des chercheurs de l'Université du Queensland (Australie) ont identifié les génomes de près de 8.000 microorganismes (bactéries et archées) et environ un tiers d'entre eux diffèrent de toutes les formes de vie connues de la science à ce jour, ajoutant 20 nouvelles branches à notre arbre de vie microscopique, raconte ScienceAlert.
La grande majorité des organismes monocellulaires découverts (98-99 %) sont des extrêmophiles, c'est-à-dire qu'ils peuvent exister dans des conditions qui ne conviennent pas pour la vie d'autres organismes. Par exemple, ils sont capables de vivre dans des plans d'eau à un degré d'acidité, de salinité ou d'alcalinité élevé, selon le rapport publié dans Nature Microbiology.
À l'aide d'une méthode nommée métagénomique (méthode d'étude du contenu génétique d'échantillons issus d'environnements complexes (intestin, océan, sols, air, etc.) prélevés dans la nature), les chercheurs ont décelé des ADN qui ne correspondaient pas aux génomes déjà déchiffrés et conservés dans des bases de données. Au total, ils ont découvert 7.280 génomes bactériens et 623 génomes archéens.
«La véritable valeur de ces génomes réside dans le fait que beaucoup sont évolutivement distincts des génomes précédemment récupérés», explique le chef de recherches, Gene Tyson.