«On ne peut que souhaiter qu'elles [les discussions, ndlr] soient utiles. Mais elles ne nous ont pas menés à une avancée diplomatique immédiate», a déclaré Thomas Pickering.
Le diplomate américain a souligné l'importance de la mise en place de contacts diplomatiques et non-officiels:
«Parfois, les contacts informels sont utiles pour les parties en tant que moyen d'échange d'idées et d'ouverture de portes vers de nouvelles voies de réflexion autour d'une problématique.»
Et de poursuivre:
«Les négociations non-officielles, dans lesquelles j'étais impliqué, supposaient des briefings avant et après de telles rencontres. Ce ne sont pas des tentatives de forcer ou de substituer un gouvernement. Ce sont des tentatives de comprendre [la situation, ndlr] à défaut de contacts directs [entre les gouvernements de deux pays, ndlr]», a expliqué le diplomate américain.
Au mois de mai, Choi Sun-hee, directrice générale des affaires nord-américaines au ministère nord-coréen des Affaires étrangères, avait annoncé une rencontre avec Thomas Pickering, n'ayant pas exclu de possibilité de contacts bilatéraux avec les États-Unis «dans les conditions appropriées».
La chaîne de télévision japonaise NHK a communiqué dimanche que le directeur adjoint des affaires nord-américaines au ministère nord-coréen des Affaires étrangères, Choe Kang-il, et l'ancien sous-secrétaire d'État américain Evans Revere s'étaient rencontrés en septembre en marge de la conférence internationale dédiées aux questions de sécurité qui s'est tenue en Suisse.
On ignore de quoi ont discuté les diplomates, pourtant, d'après les informations de la chaîne de télévision japonaise, ils ont procédé à un échange de vues sur l'essai nucléaire effectué le 3 août par la Corée du Nord.
La chaîne de télévision souligne également que ce type de rencontres non-officielles entre représentants nord-coréens et hauts fonctionnaires américains se tiennent d'une manière régulière en marge de conférences internationales en Europe et en Asie.