Le Kremlin n'est aucunement lié à la publicité politique diffusée sur Facebook et n'est pas au courant de qui pourrait être derrière ces démarches, a déclaré le porte-parole du Président russe Dmitri Peskov face aux accusations de soi-disant «Russiagate» portées par Mark Zuckerberg, cofondateur et PDG de Facebook, à l'encontre de Moscou et qui soulèvent de nouveau le sujet de la prétendue ingérence russe dans la présidentielle américaine.
«Nous ne savons pas ce qui se cache derrière le nom "Russiagate", d'autant plus que nous ne savons pas qui diffuse la publicité sur Facebook ni de quelle manière. Nous ne l'avons jamais fait. La partie russe n'y a jamais été liée», a martelé M. Peskov.
Auparavant, le PDG de Mark Zuckerberg Mark Zuckerberg avait signalé que son réseau social s'apprêtait à fournir au Congrès américain des informations sur «trois annonces politiques» prétendument financées par la Russie avant et au moment des élections présidentielles de 2016 aux États-Unis. Facebook n'a pourtant pas donné depuis plus de détails sur les données en question.
Le 6 janvier, la CIA, le FBI et l'Agence nationale de la sécurité (NSA) ont publié un rapport accusant la Russie d'ingérence dans la présidentielle américaine en faveur du candidat républicain Donald Trump. Cependant, les services en question ont refusé d'en fournir des preuves, invoquant le caractère secret du document.
Le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov a affirmé pour sa part que les allégations visant Moscou étaient «dénuées de tout fondement». Pour sa part, le nouveau chef de la Maison-Blanche a à plusieurs reprises démenti tout lien avec Moscou et les intérêts russes, qualifiant les rapports à ce sujet de «mensonges absolus».