La chambre basse du Parlement japonais a officiellement été dissoute jeudi sur décision du Premier ministre de droite Shinzo Abe, qui provoque ainsi des élections anticipées lors desquelles son parti va devoir affronter celui de la gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike. Comme l'explique M. Abe, cette décision a été prise dans un contexte des tensions sur la péninsule coréenne qui obligent les autorités japonaises à chercher des moyens de protéger leurs citoyens.
«Ce seront des élections qui devront répondre à la question de savoir comment protéger la Japon, comment protéger la vie pacifique de ses citoyens», a-t-il indiqué sur la chaîne NHK. Selon le Premier ministre, le scrutin visant à désigner la nouvelle composition de la chambre basse devrait «ouvrir la voie» à l'avenir pour le Japon et les enfants japonais.
L'opposition a de son côté vivement critiqué Shinzo Abe pour cette démarche, accusant le Premier ministre de chercher à profiter de la dissolution pour faire oublier l'enquête sur une transaction immobilière trouble dans laquelle il est soupçonné d'être impliqué.
Le scrutin aura lieu le 22 octobre, la campagne débutant officiellement le 10.