Blâmer la Russie: Assange trouve la quintessence du journalisme en 2017

© REUTERS / Rodrigo GarridoJulian Assange
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N’avez-vous pas entendu? Les Russes l’avaient fait. Julian Assange a indiqué l'élément clé pour être un «journaliste occidental en 2017» et c'est assez simple: blâmer la Russie.

L'intégrité territoriale et politique de plusieurs pays à travers le monde a été menacée par l'ingérence russe, ont crié à l'unisson des médias mainstream au fil de l'année de 2017. Dans ce contexte, le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a décrit comment être un journaliste occidental en 2017.

Il a écrit sur Twitter:

Vous voulez être un journaliste occidental en 2017? Vous pouvez le faire!

1) Choisissez un événement qui sera globalement couvert.

La presse russe fera naturellement un rapport dessus.

2) Écrivez l'histoire: l'État russe est secrètement derrière l'événement globalement couvert, comme le prouvent ses médias.

3) Profitez-en!

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Les commentaires de M. Assange font écho à celui de Glenn Greenwald, le journaliste du The Intercept, qui, le 28 septembre, a remarqué «encore une autre histoire majeure sur la Russie» que la plupart des principaux médias américains ont publié malgré l'absence de quelconque preuve.

L'article en question «Les Russes ont tenté de pirater les systèmes électoraux dans 21 États à la veille de l'élection présidentielle de l'an dernier» a été publié par USA Today.

«Alors, qu'est-ce qui clochait avec cette histoire? Juste une petite chose: elle était fausse. L'histoire a commencé à s'écrouler hier, quand Associated Press a rapporté que le Wisconsin — l'un des États inclus dans le rapport initial qui, pour des raisons évidentes, a provoqué le plus d'excitation — n'a pas eu, en fait, de systèmes électoraux ciblés par des pirates russes», écrit le journaliste.

Selon M.Greenwald, ce n'est pas un incident isolé. «Bien au contraire: cela s'est reproduit encore et encore. Les allégations enflammées à l'égard de la Russie font l'objet d'un battage médiatique aveugle, presque toujours basées uniquement sur rien de plus que les déclarations sans preuve de fonctionnaires. Elles s'effondrent lors du moindre examen car elles manquent complètement de preuves», conclut-il. 

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