«La Russie est une justification pour les démocrates qui ont perdu les élections […] Ce n'était pas la Russie, c'était leur mauvaise candidate. Cette candidate [Hillary Clinton, ndlr.] n'est allée ni Wisconsin ni au Michigan, comme elle aurait dû le faire. Cette candidat a dépensé énormément d'argent, comme vous le savez, deux fois plus que moi. Elle a été battue dans le bel Etat de Pennsylvanie, elle a échoué en Floride, en Caroline du Nord et en Caroline du Sud. Elle a fait perdre [les démocrates — ndrl] dans le Wisconsin pour la première fois depuis des dizaines d'années. Elle a perdu dans le Michigan. Mais, malgré tout cela, ils disent: "Russie"», a indiqué le Président.
Le 6 janvier, la CIA, le FBI et l'Agence nationale de la sécurité (NSA) ont publié un rapport accusant la Russie d'ingérence dans la présidentielle américaine en faveur du candidat républicain Donald Trump. Cependant, les services en question ont refusé d'en fournir des preuves, invoquant le caractère secret du document.
Le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov a affirmé pour sa part que les allégations visant Moscou étaient «dénuées de tout fondement». Pour sa part, le nouveau chef de la Maison-Blanche a à plusieurs reprises démenti tout lien avec Moscou et les intérêts russes, qualifiant les rapports à ce sujet de «mensonges absolus».