Deux tiers des Américains sont hostiles à la sortie des USA de l'accord nucléaire iranien

© REUTERS / Morteza NikoubazlIran's national flags are seen on a square in Tehran, Iran February 10, 2012
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Selon un récent sondage, une majorité d'Américains n'apprécient pas l'idée de Donald Trump de quitter l'accord nucléaire qui vise à empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomique.

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Deux tiers des Américains s'opposent à la sortie éventuelle des États-Unis de l'accord nucléaire avec l'Iran, indique un sondage réalisé par la société SSRS pour la chaîne CNN.

67% des personnes interrogées se sont prononcés contre le retrait des États-Unis du Plan global d'action conjoint (JCPOA), tandis que seuls 27% soutiennent l'intention de Donald Trump de mettre fin à l'accord en question. 7% n'ont pas pu répondre à la question posée.

Les résultats de ce sondage montrent également que seuls 30% des Américains considèrent l'Iran comme une «menace très sérieuse» pour les États-Unis, alors que la majorité des sondés (55%) considèrent ce pays comme une menace «relativement sérieuse» ou «pas très sérieuse». Seuls 11% des Américains ne voient pas du tout en l'Iran un danger pour les Etats-Unis.

Le sondage a été réalisé auprès de 1.010 adultes entre le 12 et le 15 octobre 2017.

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La ministre française des Armées a mis en garde vendredi les autorités américaines contre tout renoncement à l'accord de 2015 sur le programme nucléaire iranien.

«Nous avons besoin du JCPOA. L'abandonner serait un cadeau aux plus radicaux en Iran et un premier pas vers de futures guerres», a déclaré Florence Parly lors d'une intervention devant le Centre pour les études stratégiques et internationales (CSIS).

Donald Trump a menacé vendredi dernier de mettre fin «à tout moment» à l'accord international qui vise à empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomique, provoquant l'inquiétude des autres pays signataires et ouvrant une période de grande incertitude. Dans le même temps, le Président américain a annoncé la «non-certification» des engagements de l'Iran dans le cadre de l'accord sur son programme nucléaire et a incité le Congrès à durcir les conditions de l'accord.

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Plus tôt, les autorités allemandes, britanniques et françaises avaient confirmé leur attachement à l'accord nucléaire. La chef de la diplomatie de l'Union européenne, Federica Mogherini, avait déclaré que les États-Unis ne pouvaient pas annuler unilatéralement cet accord.

Le Plan global d'action conjoint est un accord signé à Vienne, en Autriche, le 14 juillet 2015, par les huit parties suivantes: les pays du P5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies: les États-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne), ainsi que l'Union européenne et la République islamique d'Iran.

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