Bruxelles pourrait offrir l'asile à Puigdemont, selon un secrétaire d’État belge

© REUTERS / Jordi BedmarCarles Puigdemont
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Le secrétaire d'État à l'Asile et à la Migration Theo Francken a déclaré ce weekend que Carles Puigdemont serait le bienvenue en Belgique s'il demandait l'asile politique. Cette annonce est contraire au discours du Premier ministre belge, prônant le dialogue entre Madrid et Barcelone.

La Belgique pourrait offrir l'asile au leader catalan Carles Puigdemont, a annoncé sur le plateau de la chaîne flamande VTM le secrétaire d'État belge à l'Asile et à la Migration Theo Francken, membre du parti indépendantiste flamand de la Nouvelle alliance flamande (N-VA).

«Un juge belge devra décider. Il y a aussi la procédure d'asile. S'il reçoit l'asile, il sera difficile de l'extrader vers l'Espagne. Notre droit l'en empêche», a déclaré au micro de la VRT Theo Francken, cité par le quotidien La Libre Belgique.

Le secrétaire d'État belge a pourtant précisé qu'aucune demande n'avait encore été déposée.

«Quand on voit la situation, la répression de Madrid et les peines de prison dont on parle, on peut se demander s'il y aura un procès équitable. Maintenant, cela nous mettrait dans une situation diplomatique compliquée avec l'Espagne», a noté Theo Francken.

Ces déclarations ont été jugées «inacceptables» par le porte-parole du Parti populaire (conservateur) au pouvoir en Espagne, le député européen Esteban Gonzalez Pons. Le Premier ministre belge Charles Michel a appelé vendredi à une «solution pacifique» à la crise catalane sur Twitter.

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Le chef du gouvernement catalan serait menacé de 30 ans de prison
M. Puigdemont a été officiellement destitué par Madrid de son poste de Président de la région de Catalogne, après la déclaration unilatérale d'indépendance votée vendredi par le Parlement catalan.

Le Président de la Généralité de Catalogne, Carles Puigdemont, destitué par le pouvoir central espagnol, a refusé de se soumettre à cette décision prise par Madrid et a appelé samedi à mener «une opposition démocratique» à la prise de contrôle directe de la Catalogne par Madrid.

M. Puigdemont risque des poursuites pour une incitation à la sédition, crime qui est passible d'une peine allant jusqu'à 30 ans de prison, selon le code pénal espagnol.

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