Margarita Simonian, la rédactrice en chef de Sputnik et RT, a commenté le rapport de Google qui n'a trouvé aucune preuve de soi-disant manipulations sur YouTube par la chaîne, ni par d'autres médias russes.
«Comme nous l'avons appris à l'école soviétique: c'est ce qu'il fallait démontrer», a-t-elle indiqué dans une interview à Sputnik.
Le ministère russe des Affaires étrangères a confirmé qu'il étudiait des mesures de riposte à l'encontre de Twitter.
Plus tôt, Facebook et Twitter avaient affirmé qu'ils allaient présenter au Sénat américain des données sur des comptes qui, selon des sénateurs, pourraient être liés à la Russie. En guise de mesures pour contrer cette prétendue «ingérence russe» dans l'élection présidentielle américaine de 2016, Twitter a annoncé qu'elle avait bloqué la publicité de tous les canaux appartenant à l'agence russe Sputnik et à la chaîne RT. Facebook a de son côté durci les règles concernant la publicité politique.