Ce sont les militaires russes qui, conjointement avec leurs homologues syriens, ont organisé le retrait des terroristes du nord de la province. Dans un poste de contrôle situé sur le territoire non contrôlé par le gouvernement, ils ont fait l'objet d'une inspection par les membres des services spéciaux syriens. La police militaire russe a assuré la sécurité du périmètre.
«Le Centre de réconciliation des parties en conflit s'est entendu avec les autorités syriennes sur le retrait des membres des formations armées illégales du nord d'Alep, une escorte sûre et leur amnistie dans le futur», a déclaré un porte-parole du Centre.
Le poste de contrôle a été franchi par 198 ex-membres de groupes armés. Tous étaient non armés, il y avait plusieurs blessés, et certains se déplaçaient avec des béquilles, a précisé le porte-parole.
Selon le représentant de l'administration de la province d'Alep Abdullah Hussein, de nombreux combattants qui se sont rendus seront amnistiés. «La loi sur l'amnistie a été adoptée à l'initiative de notre Président Bachar el-Assad. C'est une très bonne décision, car plus souvent les gens se retrouvent au mauvais endroit au mauvais moment, alors qu'ils n'avaient pas l'intention de se battre contre leur pays. Ainsi, seulement dans notre province, plus de 1.500 personnes sont retournées à une vie normale», a-t-il déclaré.