Les terroristes utiliseraient des baignoires et des batteries pour fabriquer des mines

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En Syrie, les groupes armés illégaux pourraient fabriquer des mines artisanales en faisant fondre des pièces détachées d’automobiles, des éléments de plomberie et de canalisations d'eau dans de petits ateliers pratiquement dans chaque ville syrienne, estime l’ingénieur militaire de l’armée syrienne, Nazir Saidi.

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L'ingénieur militaire de l'armée syrienne, Nazir Saidi, a commenté la déclaration du ministère russe de la Défense selon laquelle les munitions au sarin qui ont explosé le 4 avril 2017 à Khan Cheikhoun avaient été fabriquées artisanalement à partir de canalisations d'eau.

«C'est de la fonte, dont le point de fusion est bas, pas comme celle de l'acier allié, de l'ordre de 1100 à 1200 degrés. La source de ce métal, ce sont des objets domestiques, des baignoires, des batteries, des éléments de plomberie, des pièces de voitures. Des plaques d'égout et des conduits tels que ceux qu'on utilise chez nous, en Syrie, pour l'eau salée, sont aussi utilisables. Les terroristes fabriquent toutes les mines et missiles en fonte comme ils le font près de Damas et, d'ailleurs, partout», a-t-il raconté.

Il a expliqué que les terroristes font fondre la fonte dans de petits ateliers secrets, moulent des coquilles pour les mines, après meulent et aiguisent les ébauches au diamètre désiré sur des tours et installent des fusibles. Avec un matériel de moulage, il est possible de fabriquer n'importe quel obus ou missile improvisé, indique M.Saidi.

«On peut fabriquer un obus toxique artisanal. La présence d'éléments chimiques nécessaires et de l'enveloppe (la munition) permet de fabriquer une mine ou un missile», a-t-il ajouté.

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Selon l'expert, il n'y a pas de possibilités d'organiser la fabrication industrielle de munitions de haute qualité dans une province d'Idlib occupée par des terroristes. Mais des productions primitives artisanales sont possibles.

L'opposition syrienne a annoncé, le 4 avril, qu'une attaque aux armes chimiques avait fait 80 morts et 200 blessés à Khan Cheikhoun, dans la province d'Idlib, accusant les troupes gouvernementales syriennes d'être à l'origine de la dispersion chimique. Le commandement syrien a rejeté la responsabilité de l'incident sur les djihadistes et leurs alliés. Les autorités du pays ont rappelé qu'elles n'avaient jamais utilisé d'armes chimiques contre les civils et les terroristes et que l'arsenal chimique syrien avait été retiré du pays sous le contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques

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