Ce général US qui confond le sud et le nord de la Syrie

© Sputnik . Mokhaïl Alaeddine / Accéder à la base multimédiaDes civils à Deir ez-Zor
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Il paraît que la géographie est une discipline sous-estimée aux États-Unis. Si le Président George W. Bush confondait l’Autriche et l’Australie, c'est maintenant au tour du général James Gerrard de confondre le sud et le nord. La Défense russe déplore cette «absurdité géographique».

Le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, a trouvé absurdes, au plan géographique, les propos du commandant des opérations spéciales de la coalition anti-Daech James Gerrard: celui-ci avait déclaré précédemment que des milliers d'Arabes abandonnaient Deir ez-Zor et qu'ils fuyaient les forces gouvernementales et non pas les terroristes de Daech. Selon le militaire américain, en effet, les gens ne partaient pas vers le sud peuplé d'Arabes, mais vers le nord, soit les territoires contrôlés par les Forces démocratiques syriennes.

«Un jour, Gerrard a surpassé ses collègues dans ses fantaisies sur les événements dans l'est de la Syrie. En tout état de cause, il était étrange d'entendre dire le commandant des opérations spéciales de la coalition des absurdités géographiques concernant des "milliers d'Arabes" qui auraient fui Deir ez-Zor libérée de Daech vers Mayadine (au sud de Deir ez-Zor), soulignant que les gens se dirigeaient "non pas vers le sud peuplé d'Arabes, mais vers le nord", a ironisé le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov.

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Le général Konachenkov a noté que les Syriens n'avaient aucune envie de fuir vers le «nord» en direction de Raqqa parce que la ville n'existait plus après les bombardements de la coalition internationale dirigée par les États-Unis.

Le général a rappelé que Mayadine avait été libérée de Daech par l'armée syrienne il y a plus de deux semaines et que «des milliers de Syriens ne fuyaient pas Deir ez-Zor vers Mayadine mais regagnaient leur foyer, emportant, en plus, de l'aide humanitaire fournie par le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit et des organisations humanitaires internationales».

«La volonté de faire passer les désirs pour la réalité en Syrie et l'ignorance absolue de la situation concrète «sur le terrain» sont propres à la majorité des représentants de la coalition internationale dirigée par les États-Unis», a conclu Igor Konachenkov.

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