Le Comité des signataires de l'Accord de Nouméa est parvenu à «un accord politique» sur le référendum d'autodétermination en Nouvelle-Calédonie, prévu pour 2018, a indiqué jeudi soir le Premier ministre français Edouard Philippe.
«Il nous reste du travail et ce travail est difficile», a-t-il déclaré, cité par l'AFP, lors d'une déclaration à la presse avant minuit, se félicitant de la confiance qui existe entre les partenaires.
Le chef du gouvernement a remercié «l'ensemble des délégations» qui ont toutes contribué à l'accord politique trouvé jeudi concernant entre autres le corps électoral du référendum, la présence d'observateurs de l'Onu au cours des opérations électorales en 2018, la mise en place de bureaux de vote décentralisés et les procurations.
«Il demeure un débat sur la traduction juridique que devra prendre cet accord politique», a ajouté Edouard Philippe, qui a confirmé qu'il se rendrait fin novembre en Nouvelle-Calédonie.