Ksénia Sobtchak soutient les sanctions US: et si on imaginait ce scénario à l’américaine?

© Sputnik . Maxim Li / Accéder à la base multimédiaТелеведущая Ксения Собчак во время церемонии закрытия междунарoдного конкурса "Новая Волна - 2011"
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En réponse aux propos de soutien aux sanctions antirusses de Ksénia Sobtchak, animatrice russe, qui s'est portée candidate à la présidentielle, Margarita Simonian a imaginé une situation analogue aux États-Unis dans laquelle une personnalité politique qui se laisserait aller à dire une chose pareille serait immédiatement «déchiquetée en morceaux».

La rédactrice en chef de la chaîne russe RT n'a pas lésiné sur les mots en commentant la récente déclaration à CNN de Ksénia Sobtchak, présentatrice et maintenant candidate à l'élection présidentielle russe de 2018. Sobtchak a affirmé défendre les sanctions américaines contre la Russie, ce qui a fait imaginer à Margarita Simonian un scénario similaire aux USA.

«Si un homme politique américain disait à l'antenne d'une chaîne de télévision russe qu'il soutient des sanctions contre l'Amérique, on le déchiquetterait en morceaux», a-t-elle martelé sur la chaîne Rossiya 1. «Il n'aurait pas le temps de quitter le studio, que les intervenants le réduiraient en pièces».

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Auparavant, Ksénia Sobtchak a déclaré dans un entretien à la chaîne CNN qu'elle soutenait les sanctions antirusses imposées par les États-Unis. Et que ce serait mieux si le gouvernement américain faisait un distinguo dans sa politique de sanctions entre les autorités et le peuple russe. Précédemment, elle s'est également prononcée en faveur d'un nouveau référendum criméen.

Le Kremlin a résolument rétorqué que ses propos étaient incorrects «du point de vue de l'idée et de la forme», tandis que l'appartenance de la péninsule n'était pas négociable, car elle fait partie intégrante de la Russie.

Le 18 octobre, Ksénia Sobtchak, 35 ans, s'est déclarée prête à se présenter à l'élection présidentielle russe programmée pour mars 2018. Dans une vidéo publiée sur son site de campagne lancé mercredi, elle affirme qu'elle souhaite représenter par sa candidature le vote «contre tous», une option supprimée en 2006 lors des élections fédérales en Russie.

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