Préoccupée par la situation au Venezuela, l'Union européenne a approuvé la mise en place de sanctions contre ce pays dont un embargo sur les armes, annoncent les journaux mainstream occidentaux.
Selon ces derniers, à part l'embargo sur les armes, les sanctions interdisent également aux entreprises européennes de livrer du matériel de surveillance électronique pouvant servir à réprimer les membres de l'opposition au régime du Président Nicolas Maduro.
Selon ces mêmes sources, les sanctions prévoient également la mise en place d'un «cadre juridique» qui permettra à l'UE de placer ensuite sur sa «liste noire» des personnalités ou des «entités» (entreprises, institutions, partis, associations) sanctionnées pour leur implication dans la répression de l'opposition.
L'inscription sur cette liste noire entraîne un gel des avoirs dans l'UE et, pour les personnes concernées, une interdiction de visa d'entrée dans l'Union.
Pour rappel, les autorités vénézuéliennes ont annoncé le 17 octobre avoir gagné les élections régionales. Selon les données officielles des autorités électorales vénézuéliennes, le Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV, pro-gouvernemental) a remporté la victoire dans 17 des 23 États vénézuéliens. Toutefois, l'opposition ne cesse de contester ces résultats.