L’origine de la radioactivité élevée en Europe soulève de nouvelles questions

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Contrairement aux allégations du Bureau fédéral allemand pour la protection contre les radiations, aucun niveau de radiation particulièrement élevé n’a été détecté en Sibérie de l’Ouest en septembre et octobre dernier, a assuré à Sputnik le Service fédéral d'hydrométéorologie et de surveillance de l'environnement de la région.

Le Service fédéral pour l'hydrométéorologie et le contrôle de l'environnement (Rosguidromet) a confirmé hier avoir détecté une émission radioactive puissante mais pas nuisible près de la ville russe de Tcheliabinsk, ce qui ferait la lumière sur l'origine de la radioactivité élevée constatée précédemment en Europe.

«À ce moment-là, tout fonctionnait comme il faut. Aucune augmentation du rayonnement naturel n'a été détectée à Novossibirsk, dans les Oblasts de Novossibirsk et de Kemerovo, dans le kraï de l'Altaï et dans la République de l'Altaï», a indiqué de son côté la chef du Service fédéral d'hydrométéorologie et de surveillance de l'environnement de la région, Lubov Siniavskaïa.

«Pour le moment, nous ne disposons pas d'informations fiables sur l'origine de cet anomalie et les incidents qui auraient pu l'entraîner», a souligné le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov.

Le conglomérat nucléaire public russe Rosatom a diffusé mardi une annonce, selon laquelle il n'y avait «aucun incident ni panne» sur ses installations nucléaires.

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Entre le 29 septembre et le 3 octobre, une concentration quelque peu élevée de Ru-106 avait été également détectée en Europe.

Dans le même temps, le ministre de la sécurité sociale de l'oblast de Tcheliabinsk a indiqué que les émissions de Ru-106 n'étaient pas nuisibles pour la santé humaine. Cette opinion est partagée par l'Institut de radioprotection et de sureté nucléaire (IRSN) français qui a précisé que les niveaux de concentration détectés étaient «sans conséquences tant pour la santé humaine que pour l'environnement».

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