«Il faut rester vigilant, parce que [la Syrie et l'Irak] ne sont pas totalement libérés de Daesh.»
Des lauriers contestés de part et d'autre, notamment par Jean-Yves Le Drian, qui a estimé que «La Russie s'approprie la victoire contre Daech». À notre micro, Mme Lorho, membre des groupes d'amitié France-Syrie et France-Irak, rejoint le ministre des Affaires étrangères sur l'importance du rôle de la coalition menée par les États-Unis, mais elle souligne qu'il «devrait valoriser un peu plus l'action de la Russie en Syrie». Elle ajoute:
«Je ne veux pas me mettre contre M. Le Drian, mais il y a eu la coalition et il y a eu Poutine. Il joué un rôle de médiateur important et a fortement contribué à libérer Alep des mains des terroristes. Il a également sauvé Palmyre. Bien sûr, il y a eu la coalition, mais il y a également eu Poutine qui a été très fort.»
«C'est un tout. Tout le monde a joué un rôle. Face à l'État islamique, il fallait vraiment qu'il y ait une coalition et que les nations se regroupent pour lutter contre ce fléau.»
«Des partenariats avaient été noués avant la guerre [et] mériteraient peut-être qu'on leur prête un regard important. On avait mentionné le Louvre: il y avait eu, entre le musée de Damas et le Louvre, des projets de convention. Ce n'était pas une mauvaise idée dans le sens où la culture est un terrain neutre. Ça peut permettre de renouer des liens.»