Des armes américaines seraient tombées entre les mains de Daech

© AP Photo / Militant PhotoDes terroristes de Daech près de Palmyre
Des terroristes de Daech près de Palmyre - Sputnik Afrique
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Les armes livrées par les États-Unis à l’opposition syrienne «modérée» pourraient être tombées entre les mains de Daech, ce qui présente éventuellement une menace pour la coalition antiterroriste. Telle est la conclusion faite par l’organisation britannique Conflict Armament Research dans un rapport.

Les armes les plus sophistiquées, que le Pentagone avait fournies en secret à l'opposition syrienne, seraient éventuellement tombées entre les mains de Daech, fait savoir le journal USA Today se référant à un rapport de l'organisation britannique Conflict Armament Research.

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Selon ce document, il s'agit notamment d'armement antichar qui, au bout du compte, s'est retourné contre la coalition antiterroriste dirigée par les États-Unis. Les auteurs du rapport en concluent que les tentatives des États-Unis et d'autres pays d'armer les rebelles syriens se sont traduites par une extension qualitative et quantitative des «armes dont disposent les forces» des terroristes. L'organisation britannique a étudié environ 40.000 armes trouvées sur les territoires libérés de Daech.

Les auteurs du rapport n'ont pas su établir comment Daech avait réussi à s'emparer de cet armement. Il est possible qu'il ait été saisi par les terroristes. Selon une autre hypothèse, les armes en question leur auraient été vendues ou remises à titre gratuit par l'opposition.

Le 19 juillet le Washington Post, se référant à une source au sein de l'administration américaine, a informé que Donald Trump avait décidé d'arrêter le programme de la CIA de soutien et de livraison d'armes à l'opposition dite «modéré» qui lutte contre l'armée syrienne. Selon ce journal, le Président américain a pris cette décision après s'être entretenu à la Maison-Blanche avec Michael Pompeo, directeur de la CIA, et son conseiller à la sécurité nationale, Herbert McMaster, à l'approche de ses pourparlers avec le Président russe au sommet G20 à Hambourg. Cette information a été ultérieurement confirmée par le Pentagone, qui a toutefois déclaré qu'il ne s'agissait pas d'une concession à l'encontre de Moscou.

Le programme de la CIA de soutien aux rebelles syriens, élément principal de la politique de l'administration Obama censée exercer la pression sur Bachar el-Assad, a été lancé en 2013.

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