La zone de désescalade d’Idlib en Syrie «est assez trouble» à cause du Front al-Nosra

© AP Photo / Ivan SekretarevRussian Foreign Minister Sergey Lavrov
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Des djihadistes du Front al-Nosra restent toujours présents dans la zone de désescalade d'Idlib, ce qui complique la situation dans le secteur, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

La zone de désescalade dans la province syrienne d'Idlib présente certaines difficultés en raison de la présence de djihadistes du Front al-Nosra (rebaptisé Fatah al-Cham). Des opérations sont déployées en vue d'enrayer leurs activités, a souligné ce jeudi Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères.

«C'est certain, cette zone est assez trouble, sans doute la plus compliquée. En effet, nous y constatons la présence de terroristes du Front al-Nosra. Nous déployons des efforts pour mettre fin à leurs activités», a-t-il indiqué à l'issue d'un entretien avec l'envoyé spécial de l'Onu pour la Syrie, Staffan de Mistura.

Selon Sergueï Lavrov, si les djihadistes ne cessent pas leurs activités terroristes et entravent la mise en œuvre des ententes établies par les pays garants — la Russie, la Turquie et l'Iran —, si la situation reste toujours tendue, les militaires des trois pays prendront des mesures en vue de couper court à cette activité intolérable, a-t-il ajouté.

Russia's Foreign Minister Sergei Lavrov addresses a news conference during a meeting of OSCE Foreign Ministers in Vienna, Austria, December 8, 2017. - Sputnik Afrique
Lavrov: «Daech a subi une défaite finale et complète» en Syrie
Les États-Unis ont classé le Front al-Nosra comme terroristes en 2012, mais en 2016 plusieurs groupes associés à l'organisation terroriste ont apparu dans la liste des groupes de l'opposition syrienne fournie par Washington. Deux se sont avérés se battre aux côtés de Daech et huit aux côtés du Front al-Nosra, rebaptisé Fatah al-Cham, avait annoncé Anatoli Antonov, alors vice-ministre russe de la Défense. Le chef de la diplomatie russe a de son côté exhorté Washington à maintes reprises à faire un distinguo entre l'opposition et les extrémistes.

Moscou, Ankara et Téhéran se sont mis d'accord début mai à Astana, au Kazakhstan, pour créer quatre zones de désescalade sur le territoire syrien: au nord de la ville de Homs, dans la Ghouta orientale (près de Damas), à la frontière entre la Syrie et la Jordanie et dans le nord de la province d'Idlib.

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