L’Arabie saoudite aurait relâché plus de 20 hauts responsables soupçonnés de corruption

© AP Photo / Hassan AmmarRiyad
Riyad - Sputnik Afrique
S'abonner
Plusieurs personnes touchées par une vaste purge lancée en Arabie saoudite et visant des princes, des ministres et des hommes d’affaires auraient accepté de conclure un accord avec la justice en échange de leur remise en liberté.

Les autorités saoudiennes auraient récemment relâché plus de 20 responsables haut placés, victimes de l'opération anticorruption lancée en novembre, relate le Wall Street Journal, citant une source au sein du gouvernement saoudien.

A Saudi banker counts new one hundred riyals bearing the portrait of Saudi King Abdullah bin Abdul Aziz al-Saud at a bank in Riyadh, 05 June 2007. - Sputnik Afrique
La lutte contre la corruption conduira-t-elle à la modernisation de l'Arabie saoudite?
«Ils ont conclu un accord pour sortir. Au moins une douzaine ou même plus ont été relâchés», a indiqué la source du quotidien américain.

Selon le média, parmi les personnes remises en liberté figurent notamment un membre de la famille royale, Turki bin Khalid Al Saud, l'ancien ministre des Finances et membre du conseil d'administration d'une société pétrolière publique, Ibrahim al-Assaf, ainsi que l'ancien conseiller du ministre des Finances et ex-directeur de la société Saudi Telecom.
Selon les estimations, près de 200 personnes ont été interpellées dans le cadre de la campagne anticorruption lancée en novembre. Plusieurs d'entre elles sont détenues dans un hôtel de luxe à Riyad.

Mohammed ben Salmane - Sputnik Afrique
Qu’est-ce qui se joue au royaume des Saoud?
Fin novembre, plusieurs médias ont annoncé que Mutaib Ben Abdullah, l'ancien chef de la Garde nationale, a été libéré dans le cadre de l'enquête anticorruption. Une liberté qui a coûté une grosse somme d'argent au prince saoudien prétendant à la couronne. Sa libération, après trois semaines de détention, avait auparavant été annoncée sur Twitter par des membres de la famille royale.

Onze princes, des dizaines d'anciens membres du gouvernement, quatre ministres en exercice et d'importants hommes d'affaires ont été arrêtés début novembre à la demande d'un nouvel organe de lutte contre la corruption.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала