Le parlement italien dissous par le Président

© REUTERS / Alessandro Bianchi/File PhotoAn aerial view of the Colosseum in Rome
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Le Président italien a signé un décret prononçant la dissolution du parlement, préalable indispensable à la tenue d’élections législatives.

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Sergio Mattarella, le Président italien, a signé un décret portant sur la dissolution du parlement du pays, annonce le service de presse du chef de l'État.

«Le Président de la République Sergio Mattarella a signé conformément à l'article 88 de la constitution le décret portant sur la dissolution du Sénat [chambre haute, ndlr] et de la Chambre des députés [chambre basse, ndlr], après s'être entretenu avec les présidents des deux chambres du parlement. Le décret a ensuite été contresigné par le Président du Conseil des ministres [Paolo Gentiloni, ndlr]», indique le communiqué.

Après la dissolution de l'assemblée législative qui acte la fin du mandat des députés, des élections parlementaires doivent avoir lieu, dont la date a été fixée au 4 mars 2018, selon une source gouvernementale.

La dissolution actuelle a un caractère technique nécessaire, et ce malgré le fait que la session parlementaire ne devait s'achever qu'en mars 2018. En fait, le mandat s'est terminé avec l'adoption de la loi budgétaire

Il n'y a que le projet de loi sur l'attribution de la nationalité aux enfants d'immigrés nés ou habitant en Italie depuis plus de cinq ans qui est actuellement en train d'être discuté. Ce projet proposé par le Parti démocrate avait provoqué une polémique sérieuse et avait été finalement retoqué par le Sénat de la République, chambre haute du parlement italien.

Malgré des contradictions, le parlement de cette session a réussi à adopter certaines réformes importantes, qui n'avaient jamais été faites lors d'un seul mandat, indique le quotidien La Stampa. Une de ses réussites est la réforme électorale prévoyant la liquidation du système bicaméral qui n'avait néanmoins pas été soutenue lors du référendum constitutionnel de 2016. Ainsi, sa version modifiée sera mise aux voix.

Étant donné l'équilibre politique actuel et la popularité de forces politiques différentes, la situation de 2013, quand aucun parti n'avait réussi à former un gouvernement de coalition, risque de se répéter.

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