Brigitte Bardot sur le scandale du harcèlement sexuel: «hypocrite, ridicule, sans intérêt»

© AP Photo / Remy de la MauviniereBrigitte Bardot
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Après Catherine Deneuve qui a récemment évoqué «une liberté d'importuner», c'est une autre star du cinéma française, Brigitte Bardot, qui s'est prononcé sur le sujet du harcèlement sexuel qui continue d'ébranler l'opinion public américaine et européenne.

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Dans son interview à Paris Match, le symbole de l'émancipation des femmes dans les années 1950-60, Brigitte Bardot a dénoncé l'hypocrisie des actrices qui montent au créneau contre le harcèlement sexuel.

«Concernant les actrices, et pas les femmes en général, c'est, dans la grande majorité des cas, hypocrite, ridicule, sans intérêt. Cela prend la place de thèmes importants qui pourraient être discutés. Moi, je n'ai jamais été victime d'un harcèlement sexuel. Et je trouvais charmant qu'on me dise que j'étais belle ou que j'avais un joli petit cul. Ce genre de compliment est agréable», a-t-elle déclaré.

Selon Mme Bardot, ce scandale dégrade l'image des actrices qui l'ont provoqué.

«Il y a beaucoup d'actrices qui font les allumeuses avec les producteurs afin de décrocher un rôle. Ensuite, pour qu'on parle d'elles, elles viennent raconter qu'elles ont été harcelées… En réalité, plutôt que de leur profiter, cela leur nuit», a ajouté la comédienne.

Dans l'interview, elle a également révélé que Jacques Chirac l'appelait sa «petite biche», ce qui pour autant ne la vexait d'aucune manière.

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«Il me faisait un peu la cour et me déclarait que j'étais toute mignonne […] Je n'y prêtais guère attention. Moi, mon but était qu'il fasse, entre autres, fermer les animaleries des quais. Et là, il n'y avait plus personne.», a-t-elle souligné.

Le 9 janvier, un collectif de 100 femmes, dont l'actrice Catherine Deneuve, a publié une tribune dans Le Monde pour défendre ouvertement «une liberté d'importuner, indispensable à la liberté sexuelle». Les femmes dénoncent dans leur lettre le «puritanisme» et la «haine des hommes» du mouvement #MeToo lancé dans le contexte de l'affaire du harcèlement sexuel.

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