Des produits pouvant servir à confectionner des explosifs ont été retrouvés, mais aucune cible précise n'a été identifiée. L'homme, a priori sans antécédents judiciaires, a été mis en examen samedi à Paris pour «association de malfaiteurs terroriste criminelle» et placé en détention provisoire, selon une source judiciaire. Selon les premiers éléments de l'enquête, «il nourrissait le projet d'un passage à l'acte violent».
Au cours des perquisitions, des produits pouvant servir à la confection d'explosifs, un engin potentiellement explosif (un tube rempli de poudre) et un système de mise à feu ont été saisis.
«Différentes poudres, mais en quantité peu importante et qui sont en cours d'analyse, ainsi qu'une mèche, ont été retrouvées», a affirmé une autre source proche du dossier, selon laquelle «il n'est pas encore sûr que ça pouvait exploser».
Plusieurs vidéos, tournées entre l'été et la fin de l'année, ont également été retrouvées. Dans l'une d'entre elles, le suspect prêtait allégeance au chef de Daech Abou Bakr Al-Baghdadi, avec le drapeau noir de l'organisation en fond.
«Il les a réalisées et diffusées seul, évoquant un projet de passage à l'acte», selon une des sources.
En 2017, vingt attentats ont été déjoués en France, a affirmé début janvier le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb.
