Bien que la Corée du Sud accueille les Jeux Olympiques d'hiver de 2018 sur son territoire, le pays se voit obligé de suivre les instructions du CIO, qui a en l'occurrence le dernier mot.
D'ailleurs, ses propos ont partiellement été confirmés par la société, qui a de son côté tenue à souligner que la décision de ne pas distribuer les portables aux Iraniens n'avait pas été prise en Corée du Sud.
«La distribution des portables est une prérogative du CIO. Le Comité d'organisation ne jouit pas de ce droit. Et Samsung non plus», a indiqué à Sputnik un représentant du Comité d'organisation.
Au demeurant, le ministère iranien des Affaires étrangères a déjà déposé une note de protestation à l'égard de son homologue sud-coréen et a menacé de sanctions la société Samsung, présent sur le marché iranien, dans le cas où celle-ci ne présenterait pas ses excuses.
Face aux pressions exercées par la Corée du Sud, il semblerait que le CIO ait décidé d'assouplir sa position et a déclaré que tous les sportifs devraient obtenir les portables en question.
Dans son communiqué de samedi, le POCOG assure que Samsung «n'a pas été impliqué dans le processus de prise de décision lié à la distribution des smartphones».
Ces derniers temps, de plus en plus d'hommes politiques appellent à réformer le CIO. La récente déclaration du président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach qui a jugé nécessaire de réformer le Tribunal arbitral du sport (TAS) montre qu'il est déjà temps de réformer le CIO, a déclaré dimanche le député Mikhaïl Degtiarev, président du comité de la Douma (chambre basse du parlement russe) pour le sport.
La chambre ad hoc du TAS (Tribunal Arbitral du Sport) a rejeté ce vendredi, à quelques heures de la cérémonie d'ouverture des JO, l'appel des 47 Russes qui souhaitaient recevoir une invitation du CIO aux Jeux olympiques de Pyeongchang. Parmi eux figurait notamment la star russe du short-track Viktor Ahn, sextuple champion olympique et d'origine sud-coréenne.