Une source de la jeunesse éternelle de plus découverte grâce à des mouches

CC0 / Pixabay / Fruit flies
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Un mécanisme permettant à certaines cellules souches des mouches drosophiles de ne pas vieillir a été mis en évidence par des chercheurs de l’Université du Michigan. Selon eux, cette découverte pourrait également concerner l’être humain.

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Des scientifiques de l'Université du Michigan ont découvert un mécanisme grâce auquel les cellules souches d'un certain type des mouches du vinaigre (Drosophila melanogaster) sont capables de se diviser indéfiniment et de rester toujours jeunes, apprend-on de l'article qu'ils ont publié sans la revue en ligne eLife.

Un groupe de chercheurs dirigé par Howard Hughes et Yukiko Yamashita a mis en évidence qu'avec le temps la longueur de certaines parties du génome de ces insectes se réduisait à cause du raccourcissement des gènes ribosomiques. Cela a été observé dans des cellules de spécimens âgés de 40 jours. Ce phénomène n'avait jusqu'ici mis en évidence que chez certains organismes monocellulaires (levures). Les scientifiques ont établi que les cellules souches en question des mouches résistaient à ce vieillissement génétique.

Les chercheurs ont également découvert que la déficience de l'ADNr se transmettait à la génération suivante. Mais, à la surprise des généticiens, presque toutes les cellules de la nouvelle génération avaient à peu près corrigé la morphologie de leur noyau à leur dixième jour de vie.

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Cela permet donc d'affirmer que les cellules déficientes reconstituent leurs gènes pour continuer à remplir leurs fonctions.

Selon Yukiko Yamashita, la même reprogrammation cellulaire pourrait aussi se produire chez les humains — dans les cellules souches ou les cellules cancéreuses.

«Certes, nous ne sommes pas des mouches», mais des cellules «immortelles» pourraient aussi être présentes quelque part dans l'organisme humain, note Mme Yamashita citée par le journal MedicalXpress.

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