Silvio Berlusconi, qui a pris la parole devant les représentants de l'association de fermiers italiens Coldiretti, a levé un coin du voile sur son enfance:
Entre ses problèmes judiciaires — il est inéligible pour fraude fiscale depuis 2013 —, de santé — une opération à cœur ouvert en 2016 —, la perte de son club — l'AC Milan vendu au Chinois — et les attaques du géant français Vivendi contre son propre empire médiatique Mediaset, Silvio Berlusconi a été ces dernières années particulièrement absent de la scène politique nationale.
Eclipsé depuis 2013, Silvio Berlusconi a enfin retrouvé le rôle central qu'il aime tant: si la droite gagne, il choisira le Premier ministre, avant qui sait de le remplacer si son inégibilité est levée. Et si une nouvelle «grande alliance» gauche-droite s'avère nécessaire pour former le gouvernement, comme en 2013, il sera encore l'homme-clé dont l'accord est indispensable.