Situation dans la Ghouta orientale: le Kremlin réagit

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La responsabilité pour la situation dans la Ghouta orientale doit être portée par ceux qui soutiennent les terroristes, tandis que la Russie et l’Iran ne font pas partie de ces États, selon le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.

«La responsabilité pour la situation dans la Ghouta orientale incombe à ceux qui soutiennent les terroristes qui y restent. Comme vous le savez, ni la Russie, ni la Syrie, ni l'Iran n'appartiennent à la catégorie de tels États car ce sont eux qui mènent une lutte implacable contre les terroristes sur le terrain en Syrie », a déclaré ce mercredi Dmitri Peskov en guise de réponse à la prétendue responsabilité de Moscou et de Téhéran dans la situation de cette banlieue de Damas.

Il a demandé d'adresser au ministère des Affaires étrangères les questions relatives au soutien du projet de résolution de l'Onu sur une trêve en Syrie proposé par la Suède.

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«Pour l'heure, je ne suis pas en mesure de répondre à cette question. Notre service diplomatique et notre mission à New York s'en occupent. Il vaut mieux adresser la question au ministère des Affaires étrangères », a-t-il signalé ajoutant que la situation dans la région laissait à désirer.

La situation dans la Ghouta orientale suscite la vive préoccupation d'Emmanuel Macron qui insiste sur une trêve humanitaire dans l'enclave et va dépêcher son ministre des Affaires étrangères à Moscou et à Téhéran pour évoquer la situation.

«La France demande une trêve dans la Ghouta orientale afin de s'assurer de l'évacuation nécessaire des civils, de la création de tous les accès humanitaires indispensables, dans les meilleurs délais», a-t-il déclaré mercredi devant la presse.

Jean-Yves Le Drian a déploré mardi 21 février la dégradation considérable de la situation en Syrie annonçant son prochain déplacement à Moscou et à Téhéran pour évoquer le problème.

Syrian children, who fled their homes in Ghouta's al-Marj town, play amidst the debris of buildings in the town of al-Nashabiyah in the eastern Ghouta region, a rebel stronghold east of the capital Damascus on June 27, 2017. - Sputnik Afrique
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«Il y a une urgence absolue sur ce sujet… C'est la raison pour laquelle, à la demande du Président de la République, je me rendrai dans les jours qui viennent à Moscou et à Téhéran», a déclaré le chef de la diplomatie française à l'Assemblée nationale mardi.Le ministre russe des Affaires étrangères

Sergueï Lavrov a déclaré ce jeudi que la trêve en Syrie ne devait pas concerner les organisations terroristes Daech et Front al-Nosra, ainsi que leurs groupes affiliés, une position qui n'est pas acceptée par l'Occident.

«Nous avons proposé une formule très nette qui stipulerait que la trêve ne concernerait en aucun cas Daech, le Front al-Nosra et d'autres groupes qui coopèrent avec eux et pilonnent régulièrement des quartiers de Damas», a fait savoir le ministre.

Il a ajouté que les militaires russes du Centre pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie avaient proposé aux terroristes de quitter la Ghouta orientale à l'instar de l'évacuation des combattants et de leurs familles depuis Alep-Est.

«Le Front al-Nosra et ceux qui coopèrent avec lui ont formellement rejeté cette proposition et continuent de pilonner la ville depuis leurs positions», a précisé M.Lavrov. 

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