«Il est grand temps de parler de ce qui se passe» dans la Ghouta orientale

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L'ambassadeur de Russie à l'Onu, Vassili Nebenzia, a évoqué la psychose dans les médias autour de la Ghouta orientale et a déclaré que c'était les Casques blancs qui, agissant de concert avec les terroristes, se livraient à la désinformation.

L'hystérie collective des médias internationaux est loin de permettre à la situation dans la Ghouta orientale de s'améliorer, a déclaré Vassili Nebenzia, ambassadeur de Russie aux Nations unies.

«Il est grand temps de parler ouvertement de ce qui se passe dans cette banlieue de Damas. La psychose de masse attisée par les médias mondiaux, qui s'appliquent ces derniers jours à diffuser de manière coordonnée les mêmes rumeurs, est loin de favoriser la compréhension de la situation», a-t-il indiqué à la réunion du Conseil de sécurité consacrée à la situation dans la Ghouta orientale.

Vassili Nebenzia a fait remarquer que la Russie ne perdait pas de vue «les activités des Casques blancs qui se font passer pour des secouristes, qui, comme il a été établi depuis longtemps, existent grâce à des dons extérieurs généreux et qui coopèrent étroitement avec les groupes terroristes».

«C'est d'ailleurs eux [les Casques blancs, ndlr] qui deviennent en règle générale la source première de désinformation bien payée», a-t-il affirmé.

Toujours selon Vassili Nebenzia, on a l'impression que «toute la Ghouta orientale n'est qu'hôpitaux et que c'est contre eux que lutte l'armée syrienne».

«C'est une technique bien connue de la guerre de l'information. Or, il est notoire que les terroristes recourent à la pratique d'installation de leurs ouvrages militaires dans des établissements médicaux et d'enseignement. Pourtant, cette vérité embarrassante n'est pas affichée», a-t-il constaté.

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Vassili Nebenzia a rappelé «le scénario propagandiste de catastrophe» qui avait été rodé à Alep-Est.

«Après la libération [du secteur, ndlr] des terroristes, on y a découvert des entrepôts remplis de médicaments et de matériel médical», a-t-il noté.

La Russie avait demandé que le Secrétariat organise une enquête, mais le compte rendu soumis au Conseil de sécurité avait été ouvertement superficiel, a-t-il constaté pour conclure.

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