La Ligue du Nord et Berlusconi veulent lever les sanctions antirusses après les élections

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L’un des candidats au poste de premier ministre en Italie, Matteo Salvini, a déclaré qu’en cas de victoire aux élections du 4 mars il s'adresserait à Bruxelles, avec son partenaire de coalition le chef de Forza Italia Silvio Berlusconi, pour exiger d'annuler les sanctions antirusses.

La politique de restriction nuit à l'économie italienne et détériore la coopération avec Moscou dans la lutte contre le terrorisme, estiment les partis Ligue du Nord et Forza Italia. De plus, selon une source de la coalition de Silvio Berlusconi, à terme le nouveau gouvernement du pays pourrait soulever à Bruxelles la question relative à la reconnaissance de la Crimée. Selon le quotidien Izvestia.

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Les législatives italiennes se tiendront le 4 mars. Les thèmes principaux de la campagne seront les problèmes socioéconomiques du pays et la question migratoire, mais les relations avec la Russie ont également trouvé leur place dans les programmes de la plupart des candidats.

A l'heure actuelle, la coalition de centre-droit qui regroupe la Ligue du Nord, Forza Italia, les Frères d'Italie de Giorgia Meloni et le petit parti de droite Nous avec l'Italie, est en tête des sondages. Selon l'étude d'opinion menée par la compagnie YouTrend le 16 février, les forces de centre-droit sont soutenues par 37,2% des Italiens.

Le Mouvement 5 étoiles vient juste derrière avec 27,8%. La force politique la plus populaire d'Italie déclare ouvertement elle aussi la nécessité d'annuler les sanctions antirusses, mais à l'issue des élections elle restera certainement dans l'opposition à cause de son refus absolu de faire alliance avec d'autres partis. En troisième position on retrouve la coalition de centre-gauche avec, en tête, le Parti démocrate actuellement au pouvoir — les sondages lui donnent 27,4% des intentions de vote.

La Ligue du Nord est loin d'être la seule à vouloir lever les sanctions: les membres de la coalition sont unanimes en ce qui concerne les mesures vis-à-vis de la Russie en cas de victoire aux élections, affirme une source haut placée de Forza Italia.

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Cette source note également qu'en cas de victoire, la coalition de centre-droit pourrait soulever à terme la question de la reconnaissance de la Crimée sur les plateformes de l'UE, parce que «pratiquement tout le monde en Europe a compris que la péninsule resterait russe à tout jamais».

En dépit des menaces de Kiev de décréter des sanctions contre les politiciens européens qui se rendent en Crimée, la péninsule a été visitée ces dernières années par de nombreux députés européens, y compris les députés régionaux de Venise et de Lombardie. Les régions italiennes coopèrent activement avec la Crimée: en février, l'exposition AgroExpoKrym de Yalta a été visitée par une délégation d'hommes d'affaires de la région italienne de Vénétie travaillant dans le secteur agricole.

Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.

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