Assad: les attaques chimiques, prétexte de l’Occident pour frapper l'armée syrienne

© Sputnik / Accéder à la base multimédiaCanton d'Afrine, en Syrie
Canton d'Afrine, en Syrie - Sputnik Afrique
S'abonner
Les pays occidentaux se servent des attaques chimiques comme prétexte pour mener des raids aériens contre les troupes gouvernementales syriennes, a annoncé Bachar al-Assad.

La ville syrienne de Douma - Sputnik Afrique
Défense russe: malgré tous les efforts, aucun civil n'a pu quitter la Ghouta orientale
Les accusations d'utilisation d'armes chimiques sur le sol syrien portées par les Occidentaux contre la Syrie étaient étaient un prétexte destiné à justifier les attaques contre les militaires syriens, a déclaré Bachar al-Assad, selon son service de presse.

«Le sujet des armes chimiques est devenu une des entrées du dictionnaire occidental du mensonge. Il ne s'agit que d’un chantage habituellement  utilisé comme prétexte pour effectuer des frappes aériennes contre l’armée syrienne», a notamment indiqué Bachar al-Assad.

Les autorités syriennes ont affirmé à maintes reprises que tous les stocks d’armes chimiques en Syrie avaient été détruits.

«Complot» entre la coalition internationale et les terroristes

Le Président syrien a en outre souligné que la coalition antiterroriste sous commandement des États-Unis soutenait les terroristes de Daech (interdit en Russie) et d’autres combattants.

«La coalition occidentale constitue les forces armées aériennes de Daech (interdit en Russie). Cette coalition apporte son soutien à Daech (interdit en Russie), au Front al-Nosra (interdit en Russie) et à d’autres groupes terroristes», a précisé Bachar al-Assad.

La situation dans la Ghouta orientale

Selon le Président syrien, l’opération contre les terroristes  dans cette région continuera.

«La majorité [de la population, ndlr] de la Ghouta orientale veut sortir de l'étreinte du terrorisme», a estimé M.Assad.

D’après lui, «il n'y a aucune contradiction entre la trêve et les combats».

Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté le 24 février à l'unanimité une résolution instaurant un cessez-le-feu humanitaire d'un mois en Syrie.

Cette mesure, souligne le document, créera les conditions pour «une livraison immédiate de l'aide humanitaire» à la population ainsi que «pour l'évacuation des personnes gravement malades et blessées».

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала