Le chef du Kremlin explique les motifs de l’intervention russe en Syrie

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Plus de 2.500 radicaux russes en Syrie et la menace d’un immense foyer terroriste naissant. Vladimir Poutine a expliqué ce qui l’a poussé à lancer une opération antiterroriste sur le sol syrien et a évalué ses résultats.

La Russie n'a pas escamoté l'initiative de qui que ce soit en cherchant à contribuer au règlement syrien. En revanche, plusieurs causes internes expliquent l'importance de l'opération antiterroriste dans ce pays, a déclaré Vladimir Poutine dans une interview accordée au présentateur Vladimir Soloviev dans la cadre du documentaire «Ordre mondial 2018».

«Le truc c'est que nous n'avons rien escamoté. Nous avons poursuivi notre chemin et cela a porté ses fruits, positifs pour tout le monde», a indiqué le chef de l'État.

Le Président russe a également expliqué les motifs qui l'ont poussé à lancer l'opération antiterroriste sur le sol syrien.

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«Nous sommes partis des données réelles dont nous disposions et qui nous préoccupaient extrêmement. Il s'agit de données sur 2.500 radicaux russes, 4.500 ressortissants de pays d'Asie centrale qui étaient en mesure de pénétrer facilement en Russie», a expliqué M.Poutine.

Qui plus est, poursuit-il, la «destruction du système étatique en Syrie risquait d'entraîner l'existence d'un foyer terroriste d'envergure à très long terme, pour des dizaines d'années». «Avoir un deuxième Afghanistan dans les environs proches est un plaisir très douteux. Il y aurait pu avoir d'autres conséquences si nous n'avions pas fait ce que nous avions fait».

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Le chef de l'État a souligné que les pays du Proche-Orient mais aussi les acteurs mondiaux comme les États-Unis, la Chine, l'Inde et la Russie poursuivaient en Syrie leurs propres intérêts. «La première chose qu'il faut faire est de respecter leurs intérêts, chercher à obtenir qu'ils respecte les nôtres. C'est un processus complexe, mais aussi compliqué que soient les relations entre les pays de la région, nous avons réussi à nous réunir autour de la table des négociations avec la Turquie et l'Iran, et nous nous portons garants d'accords qui fonctionnent».

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